Parce que ça aide, parce que cela nous met à l’aise ou en paix, cela donne du sens à ce qui est absurde ou incompréhensible dans nos vies. Parce que c’est plus facile avec un soutien et que ça va plus vite lorsque nous acceptons d’être accompagné.
Parce que souvent, ce n’est pas vrai que tout seul, nous arrivons à nous en sortir. Nous reportons et refoulons nos problèmes.
Les psys et les médecins, bien évidemment, consultent aussi !
Si le besoin est là, soyez mature, demandez de l’aide !
L’affaire Covid 19…20…21 se prolonge. Pour nous les psys, nous le constatons tous les jours dans nos cabinets. Elle use et fragilise une trop grande partie de la population. Des adultes de tout âge, même des jeunes, des couples, des familles sont vulnérabilisés.
Nous ne sommes bien-sûr jamais obligés de consulter. Personne ne devrait forcer quelqu’un à voir un praticien de la relation d’aide.
Mais il est important de souligner qu’une personne qui va mal a un impact lourd sur l’entourage. Lorsqu’il y a déni et résistance à s’occuper du mal-être, les proches souffrent et ont droit aussi à leurs états d’âme et à leurs limites. Nous sommes dans le souci et nous subissons souvent les humeurs et l’émotivité soulevée par le malaise. C’est aussi très violent lorsque nous avons quelqu’un que nous aimons qui s’autodétruit à côté de nous, ou qui se laisse aller et qui va de plus en plus mal.
Nous les hommes en particulier, avons beaucoup de peine à reconnaître le problème, nous le minimisons, nous essayons de tenir le coup, nous sommes excessivement optimistes (rappelez-vous, comme les dirigeants de Swissair…) et nous reportons ce moment où nous demandons enfin une aide bien utile.
Pire, une manière bien masculine de s’occuper du problème est malheureusement le suicide, méthode radicale, tardive et absurde qui a un impact dévastateur sur l’entourage. Nous pouvons faire donc mieux, plus tôt et laisser notre fierté sur le côté.
Honneur à toutes ces femmes qui ont pris soin et ont recommandé, voir convaincu leur conjoint, fils ou ami d’aller consulter.
Les jeunes, le 3e âge aussi ?
Hélas oui, ces deux classes d’âge sont aussi concernées. Plus que jamais depuis les différentes phases de confinement et de distance sociale.
Quelle approche choisir ?
Il y a une ribambelle d’approches valables. Certaines peut-être vous correspondent mieux. Des entretiens psy, des approches plus mentales ou psychocorporelles, une méthode où le psy parle et s’implique davantage?
Veuillez voir nos deux blogs sur la présentation de 10 différentes approches :
Premier blog – les 4 approches de nos blogueurs
Quel psy choisir ?
Une femme, un homme ?
En présentiel ou par écran ?
Il est toujours utile d’utiliser les recommandations des proches. “J’ai entendu du bien de tel-et-tel, ou j’ai fait une thérapie avec tol-o-tol et je l’ai trouvé respectueux et efficace…“. Suivre son feeling, écouter son intuition lorsque nous lisons leur site internet ou lors du premier téléphone. Décider après le premier rendez-vous si nous sommes en confiance et si nous avons envie de poursuivre ou pas.
Assurances :
C’est une des premières questions à poser, lors du téléphone initial.
Il ne faut pas que la charge financière vous stresse, néanmoins la santé n’a pas de prix, à vous de mesurer vos possibilités
Certains psys sont remboursés par l’assurance de base, d’autres par les assurances complémentaires, d’autres encore ne sont pas remboursés. Ceci ne donne hélas aucune indication sur la qualité ou la valeur du thérapeute. Les psy remboursés ont parfois, malheureusement, un délai d’attente plus grand.
Consultations gratuites ? Veuillez lire ce très bon article du Temps https://www.letemps.ch/societe/un-psy-bout-lecran
Je veux m’en sortir tout seul.
Oui, certaines personnes s’en sortent plutôt bien, mais de loin pas toutes. Dans mon observation, ce sont des gens responsables, qui ne s’isolent pas, qui ne sont pas distraits par un espoir naïf et qui sont d’accord d’investir du temps et de l’énergie pour aller mieux. Ils cherchent les outils et se disciplinent à développer des pratiques pour améliorer la qualité de leur vie, ressourcer leur corps (sports ludiques, danses ou massages etc…), entretenir des liens sociaux nourrissants et inspirants, pour s’arrêter et se relaxer (méditation ou pleine conscience etc…) et faire le point, lisent de bonnes lectures instructives.
Nous sommes dans une époque où nous avons des millions de propositions offertes concernant notre bien-être. Cela aide.
Reste encore que certaines angoisses, certains traumas de notre passé, certaines difficultés psychologiques réactivées par la situation actuelle résisteront à ces activités, et auront besoin de l’aide d’un psy.
Prenez soin de vous, vous le méritez !
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